La chaîne d’information américaine Vice News a récemment publié une série de vidéos où elle se plonge au cœur de l’État islamique (EI). Pendant plus de trois semaines le reporter de la chaîne, Medyan Daireh, a pu suivre les hommes opérant au sein du califat. A ce jour, seulement trois vidéos (sur les cinq prévues, ndlr) ont été publiées.

La première se penche sur le développement de l’État islamique et son expansion territoriale. Ainsi, cette première vidéo nous permet de voir les jihadistes de l’EI défiler avec les chars pris aux militaires américains en Irak, ainsi que les cérémonies d’allégeances au calife Abou Bakr Al-Baghdadi. Autre moment marquant de cette première vidéo, le défilé de chars américains saisis aux militaires US en Irak.

La deuxième partie du reportage se concentre, quant à elle, sur le processus de lavage de cerveau opérée par les membres de l’EI sur les jeunes. On peut voir l’un des membres de l’EI, Abdullah Al-Belgian, demander à son fils s’il veut devenir « un jihadiste ou un martyr (dans des attentats suicides, ndlr) ». On peut également voir un enfant de 11 ans déclarer fièrement qu’il veut combattre « les infidèles russes et américains » à l’aide d’une kalachnikov. La deuxième partie du reportage se conclut sur la première fête organisée par l’EI dans la capitale de l’État, Raqqah (en Syrie). Une fête qui se déroule, bien évidemment, dans un contexte très religieux et ou les participants sont encore une fois invités à prêter allégeance a Abou Bakr Al-Baghdadi.

La troisième vidéo publiée par Vice se penche sur le contrôle des mœurs et des commerces dans la ville de Raqqah. Le journaliste de Vice suit la hisbah, une sorte d’unité mobile chargée de faire respecter les mœurs dans la ville ainsi que de s’assurer que le commerce au sein de la ville est équitable. Dans la dernière partie de cette vidéo, on peut voir des prisonniers témoigner de leur séjour dans les geôles de l’EI après avoir été condamnés pour consommation d’alcool ou rupture du jeûne en public. Des prisons où les condamnés affirment avoir été torturés.