Dix-sept morts et 1 233 blessés en sept jours. Si on est habitué aux lourds bilan de morts sur nos routes, ce chiffre reste tout de même particulièrement élevé. Et pour cause, le départ en vacances à coïncidé avec la période de l’Aïd cette année. Dans un communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale a indiqué que ces accidents étaient principalement dus au défaut de maîtrise des véhicules, l’inadvertance des piétons et des conducteurs, l’excès de vitesse, le non-respect de la priorité, le non-respect des feux de signalisation et du stop, le changement de direction non-autorisé, la circulation sur la voie de gauche et en sens interdit et le dépassement non autorisé.
Baisse d’attention
Sur les routes, les conducteurs affluent en nombre croissant et sont moins vigilants aux risques de la conduite. Les forces de police ont ainsi enregistré 23 100 contraventions et rédigé 9 871 procès-verbaux soumis au parquet général, alors que 13 229 amendes à l’amiable ont été recouvrées.
Début 2014, le Maroc était en sixième position du classement des pays où la route est la plus dangereuse alors que depuis 2003, une « stratégie nationale de la sécurité routière » est mise en œuvre.
Le ministre délégué en charge du Transport et de la logistique, Mohamed Najib Boulif, avait rappelé au début de l’année que la sécurité est l’affaire de tous, que ce soit « le gouvernement par les lois et le contrôle et l’infrastructure, la société par l’éducation, la sensibilisation et l’individu par son comportement citoyen ». Une prise de conscience toute relative, dans la mesure où la guerre des routes fait toujours autant de victimes.
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