L’un des postes les plus intéressants à analyser pour le secteur des assurances est sans conteste celui des primes émises, constitué de la branche assurance-vie et celle de la non-vie. Après avoir aligné deux années de suite à la hausse, avec des taux atteignant 9% en 2011 et 2012, le montant des primes émises a enregistré une baisse de régime lors du dernier exercice. En 2013, il s’est établi à 2,71%, atteignant ainsi 26,73 milliards de dirhams. Certes, le secteur poursuit sur un trend haussier, avec des progressions sur les cinq dernières années de 27,7 %, mais le dernier ralentissement plombe quelque peu les statistiques, et fait peur aux professionnels du secteur qui redoutent que cette tendance s’installe dans la durée. Dans le détail, la branche non-vie, autrement dit l’assurance automobile ou similaire, s’en sort plutôt bien et sauve les meubles. Représentant environ 67 % du total du montant global émis par les assureurs, elle a maintenu son taux de progression aux alentours de 6%, et ce même en 2013. S’agissant des opérations vie, elles représentent 33% du total des émissions du secteur. Elles ont régressé de 2,12%, affichant 8,59 milliards de dirhams, contre 8,77 milliards en 2012. Le secteur des assurances est fortement corrélé à l’économie nationale, et beaucoup le considèrent comme un indicateur.