C’est une première pour les forces de sécurité de l’aéroport Mohammed V de Casablanca. La police judiciaire a saisi, dans la nuit du 8 au 9 juillet, cinq kilogrammes de crack. Abdelhadi Siba, chef de la PJ de l’aéroport, explique à l’agence officielle MAP le caractère exceptionnel de la saisie :
C’est la première fois que les services de police saisissent une quantité de cette forme de cocaïne qui est soumise avant sa « mise sur le marché » à des modifications chimiques en vue d’en extraire jusqu’à quatre fois son poids d’origine et en augmenter l’effet.
La drogue a été retrouvée chez un Congolais en escale, en provenance de São Paulo (Brésil) et à destination de Kinshasa (République démocratique du Congo). Les cinq kilogrammes de crack étaient cachés dans le fond de deux valises. Le laboratoire national de la police scientifique et technique de Casablanca analyse des échantillons pour déterminer la composition exacte de cette drogue chimique. Le ressortissant congolais a pour sa part été déféré devant le parquet pour « détention et trafic de drogue dure ».
Seules la cocaïne et l’héroïne transitaient jusque-là par le Maroc, désormais sur la route du trafic international des drogues dures. Le crack, qui est un dérivé obtenu par dilution et chauffage de cocaïne, n’avait jamais été saisi à l’aéroport jusque-là.
Très addictive et plus dangereuse encore que la cocaïne, le crack est une drogue qui se présente sous forme de cristaux. Sa couleur varie du noir un peu mat au blanc, mais peut être aussi de couleur grise ou rose pâle.
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