« Il n’y a aucune nouveauté concernant les explorations pétrolières et gazières », a affirmé le ministre Abdelkader Amara lors d’un entretien accordée à Al Massae. Toutefois, le ministre assure qu’il reste confiant.
Les opérations de forage concernent 27 puits. Ce nombre n’a jamais été atteint auparavant par le Maroc. Cela rend le royaume attractif auprès des investisseurs d’une part et nous permet d’avoir une connaissance approfondie (de la géologie) des bassins sédentaires abritant éventuellement du pétrole.
Le ministre revient également sur l’épisode de Talsint, qui en 2000, avait donné de faux espoirs de découvertes pétrolières aux Marocains. « Afin d’éviter de décevoir, les sociétés spécialistes dans l’exploration prennent leurs temps et déploient toutes les précautions nécessaires », a-t-il précisé. Pour ce qui est du modus operandi de l’exploration, Amara explique le caractère progressif du processus : « Au début, des petites entreprises réalisent des études. Par la suite, les grandes entreprises entament les forages, qui concernent surtout les villes côtières ».
« Le Maroc dispose de gisements de pétrole »
« Au royaume, il existe plus 900 000 m3 de bassins dont 400 000 font l’objet d’exploration de la part d’un bon nombre de sociétés », détaille Amara. Le ministre estime que les zones potentiellement exploitables peuvent varier en fonction des recherches menées par les entreprises d’exploration. « Des entreprises avaient constaté en 2009 que le sol de la zone méditerranéenne ne renfermait pas de ressource pétrolière. Pourtant, d’autres entreprises veulent encore mener des explorations pour voir si cette zone est riche ou pas en pétrole ».
Si l’engouement pour l’exploration pétrolière est davantage le fait des sociétés étrangères plutôt que marocaines, c’est selon Amara avant tout une affaire de moyens :
S’il y a tant d’entreprises étrangères, c’est parce que les explorations coûtent cher et l’Etat ne peut pas supporter ces frais. Peut-être que les choses changeront si le Maroc devient un pays pétrolier.
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