Si Tanger pouvait se raconter, elle le ferait à travers les mille et une maisons qui bordent ses rives atlantique et méditerranéenne. Tony et Khera, voyageurs invétérés, ont renoncé à choisir : ils se sont installés là où l’océan et la mer se rencontrent. Littéralement happés par une nature à mi-chemin entre la Sardaigne et la Grèce, ils ont jeté leur dévolu sur deux petites pensions à flanc de falaise et en ont fait La Maison de l’Eléphant Blanc. Adossée à la Kasbah et tournée vers le détroit de Gibraltar, sa terrasse de 240 m² est à elle seule tout un programme. Imposant belvédère, on s’y sent comme sur un bateau traversant les eaux troubles atlantico-méditerranéennes, regardant Tarifa droit dans les yeux et guettant l’émergence d’une Atlantide, légitime en ces lieux. L’intérieur blanc immaculé marie une architecture contemporaine et des bribes du prestigieux passé de la ville. Des carreaux blancs et noirs tapissent la partie inférieure du mur de l’escalier et des verres rouges, jaunes et bleus viennent ajouter une touche métissée au lieu, rappelant les origines syrienne et espagnole de Khera et Tony. Les sept suites de la maison ne lésinent si sur le luxe ni sur le confort, faisant de cette demeure l’une des plus belles de la Dream City. On y retrouve la majesté et le mystère que son nom laisse imaginer. La Maison de l’Eléphant Blanc peut accueillir jusqu’à 12 personnes qui profiteront de son hammam comme de la dextérité de son personnel, le regard rivé sur l’Espagne voisine.
Lire la suite dans le supplément Home de TelQuel, en kiosque jusqu’au 10 juillet.
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