L'anonymat d'un âne violé assuré par un journal

Un journal belge relate le fait divers d'une ânesse belge violée par un zoophile... tout en s'assurant de garantir son anonymat.

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Quand la déontologie journalistique est poussée à son comble. En Belgique, un homme a été surpris en pleins ébats avec une ânesse. Ce n’est pas ce fait divers qui est insolite mais plutôt la couverture médiatique qu’en a fait Sudinfo. En effet, le journal belge a décidé de publier la photo de l’animal victime du viol… avec un bandeau noir sur les yeux, comme pour préserver son anonymat.

Toujours dans cette idée, le journal a même donné précautionneusement un faux nom à l’ânesse. « La victime, Annette (prénom d’emprunt), n’a pas voulu se confier. Et pour cause, puisqu’Annette est… un âne. » Le début de cette phrase est-il à prendre au second degré ? En tous, cas, une chose est sûre, comme l’exprime bien le journal français 20 minutes, ce journal belge peut être fier d’avoir inventé « l’âneonymat ».

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