Rencontre entre Maâlem Marcus Miller et maître Bakbou

Deux sommités. L’un est américain, l’autre marocain. L’un est reconnu comme maître du jazz, tandis que l’autre est un maâlem gnaoui. Histoire de la rencontre entre Marcus Miller et Maâlem Bakbou.

Par et

Crédit photo : Rachid Tniouni

Marcus Miller et Maâlem Bakbou ont été réunis sur une même scène, à l’occasion de la 17e édition du festival Gnaoua et musiques du monde d’Essaouira. Cela a forcément détonné et « donné quelque chose ».

Pour Marcus Miller, « le jazz est par définition de la fusion ». Maâlem Bakbou rétorque que « le gnaoua fait partie du répertoire du blues et du jazz ».

Malgré sa longue expérience, le bassiste américain reconnaît : « la musique gnaoua est très difficile à jouer ». Miller s’y est essayé avec joie, et a senti le « mysticisme » de ces rythmes venus d’Afrique subsaharienne. « Il suffit de l’expérimenter et ça devient très simple », affirme Marcus Miller, une fois les répétitions terminées. C’est donc tout naturellement qu’une fois sur scène, la magie a opéré et que les deux sonorités ont fusionné.

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