Mario Canonge est un artiste aux talents multiples. Ce musicien antillais de 54 ans maîtrise aussi bien le jazz, que le zouk ou encore la salsa. Il est un talent précoce et commence à pratiquer la musique dès l’âge de 14 ans. Il se met à l’étude de la musique à l’âge de 19 ans et se consacre de manière professionnelle à sa passion après trois ans sur les bancs des universités. C’est la troisième fois que Canonge se produit au Maroc, mais la première fois qu’il performe à Essaouira. Une ville qu’il décrit comme «grouillante d’activité. Même le vent la fait bouger !». Rencontre avec un artiste, dont le parler porte encore les traces de sa Martinique natale.
Est-ce que le fait d’avoir étudier la musique donne une approche « académique » à votre musique ?
Sans renier mes trois ans de musicologie, ce n’est pas grâce à cela que j’ai appris la musique. C’est plutôt en échangeant avec les autres et en travaillant de mon côté.
Avec autant de styles musicaux à votre actif, ne vous sentez-vous pas un peu perdu ? Quel est votre style préféré ?
Je ne me sens pas perdu. Les musiciens cherchent à apprendre le maximum de choses. La musique que je préfère c’est le jazz. Je suis originaire des Caraïbes, j’ai toujours défendu la musique caribéenne je ne la renie pas. Mais j’aime toutes les musiques. Elles sont toutes riches.
Comment s’est passé le contact avec la musique gnaouie ?
Jouer avec des musiciens gnaouis était une expérience enrichissante. C’est une musique ancestrale et puissante. Elle pénètre le corps, c’est fabuleux. Il faut essayer de s’y immiscer avec humilité.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer