Les modalités d’admission peuvent varier d’un établissement à l’autre, mais il s’agit avant tout d’envoyer les pièces requises (certificat de scolarité, copie de la carte d’identité, photos d’identité, relevés de notes…). Ces trois dernières années, on a assisté à l’informatisation du processus d’admission et la plupart des établissements proposent désormais des services de candidature en ligne afin d’éviter l’accumulation de paperasse et l’envoi de courrier.
Il faut toutefois prendre en compte les dates de candidature et les délais impartis. Pour les établissements marocains, elles démarrent généralement courant avril et s’achèvent vers la fin du mois de juin. La vigilance s’impose car les établissements ne tolèrent pas les retards de candidature. Commence alors une longue période de suspense.
DEUG
Les titulaires d’un DEUG peuvent s’inscrire librement en licence fondamentale. La poursuite des études peut ainsi prendre d’autres formes, allant d’études courtes (licence professionnelle) à des études longues généralistes.
Liste des présélectionnés
Le stress commence avec l’attente de la première réponse. Un stress que l’étudiant doit gérer au mieux car il accompagne les préparations à l’examen du baccalauréat. Il faut souligner que les établissements attendent la publication des résultats du baccalauréat pour statuer définitivement. Certaines écoles ont modifié leur procédure comme l’ENSA et l’ENCG dont les listes sont publiées sur leurs plateformes respectives : www.ensa-concours.ma et www.tafem.ma
Entre la publication des listes de présélectionnés et le concours, il n’y a généralement que quelques jours. Il ne faut donc pas attendre la dernière minute pour préparer son dossier. Un simple tour sur des sites comme www.9rayti.com ou www.concourat.com permet de s’informer sur les agendas des concours.
Liste des admis et liste d’attente
La liste des admis, affichée après le concours (écrit et/ou oral), prend en compte les notes des étudiants et l’ordre de mérite. Après l’affichage des résultats, les candidats admis peuvent effectuer leur inscription finale. Pour les réseaux ENSA et ENCG, les listes sont publiées sur les sites Web dédiés au concours. Les établissements militaires, eux, contactent les admis par voie postale. La liste d’admis s’accompagne systématiquement d’une liste d’attente avec un classement par ordre de priorité, pour remplacer les candidats qui se désistent. En effet, il arrive que des bacheliers soient admis dans plusieurs établissements ou qu’ils choisissent de poursuivre leurs études à l’étranger.
L’entretien oral
Certaines écoles supérieures, telles que l’ISCAE, l’ENA ou l’ISIC, soumettent les candidats à un entretien oral (après la réussite du concours écrit). L’objectif est de sélectionner les meilleurs candidats qui vont se distinguer par leur parcours académique, leurs expériences extrascolaires et leur projet professionnel. Les jurys des écoles supérieures, composés d’enseignants et de professionnels (cadres expérimentés ou chefs d’entreprises), sont généralement attirés par des candidats qui présentent avec cohérence leur parcours et leur projet.
Le jury connaît déjà les notes ou le parcours académique du candidat, il est donc inutile de s’y attarder au cours de l’entretien oral. Ce qui est déterminant pour un candidat, c’est sa capacité à se différencier d’un autre postulant ayant obtenu les mêmes résultats. Il s’agit avant tout de mettre en avant les connaissances et les expériences acquises en dehors de l’enceinte scolaire. Le candidat peut mettre en avant ses activités sportives, culturelles comme ses initiatives citoyennes (bénévolat…). Ces expériences permettent au jury de mieux cerner les motivations, la détermination et l’implication du candidat.
Transmettre sa passion
Le jury questionne souvent le candidat sur son projet professionnel. Il ne faut surtout pas tenir un discours compliqué qui donnerait l’impression qu’on cherche désespérément à maîtriser tous les aspects de ses choix d’orientation. Mais un minimum de connaissances, d’informations et de décisions est requis. Le mot-clé de cette étape n’est autre que l’ambition. Durant cet entretien, des phrases du genre « On m’a affirmé que la finance payait bien » sont à éviter… Le candidat ne doit pas se contenter de réciter des généralités sur le métier qui l’intéresse, mais il doit connaître, par exemple, les entreprises leaders qui interviennent dans le secteur de son choix. La plupart des candidats appréhendent l’épreuve orale. Pour remédier à ce malaise qui pourrait pénaliser leur candidature, une bonne préparation est conseillée : simulation d’entretien en famille ou entre amis, recherche d’informations sur l’école ciblée, mais aussi sur le domaine du choix d’orientation. Des séances de coaching sont même préconisées en cas de timidité chronique ou de manque d’assurance en public.
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