«C’est une pression particulière que de se produire en concert au Maroc », reconnait Stromae, lors d’une conférence de presse dimanche 1er juin à Rabat. L’artiste, qui avait déjà donné un concert au Maroc à l’occasion du Marrakech du Rire en 2013, affiche un air timide. Il déclare « ressentir une montée d’adrénaline à un jour de son concert à cause du nombre d’objectifs de caméras braqués sur lui ». Pour ce qui est de la performance qu’il accomplira sur la scène OLM-Souissi lundi 2 juin, Stromae joue la carte du suspens et indique que « son spectacle réservera beaucoup de surprises ».
Au sujet de son style musical, l’artiste explique qu’il aime « raconter des histoires empruntes de cynisme » et leur donner « une rythmique un peu pop ». Objectif : laisser le choix au public de choisir soit l’univers mélancolique du texte soit la gaieté du tempo.
Stromae raconte qu’il a un «caractère angoissé et pessimiste». L’auteur du tube «Papaouté» revient sur l’épisode de la mort de son père : « même si je n’ai pas pleuré au moment du décès de mon père qui nous avait abandonné, cette blessure m’a poursuivi et je ne suis pas sûr si je pourrai lui pardonner un jour». Le chanteur belge, que l’on compare souvent à Jacques Brel, explique qu’il fait sa musique « d’abord pour (lui-même) avant de penser au public ».
