Déception des européens, lassitude politique ? Le résultat est tout de même là, les eurosceptiques d’extrême-droite ont raflé la mise aux élections européennes.
En France, pays à gauche depuis le 6 mai 2012, le Front National est arrivé en tête en profitant d’un très fort taux d’abstention. La presse internationale évoque un «véritable séisme». Avec presque 26% des voix, le parti de Marine Le Pen arrive pour la première fois de son histoire en tête d’une élection.
En Grèce, le parti néo-nazi Aube-Dorée emporte entre 9% et 10% des suffrages exprimés, ce qui lui laisse deux sièges au parlement européen. En tête arrive le parti Syriza, un parti d’extrême-gauche.
Au Royaume-Uni, l’UKIP, parti exigeant une sortie immédiate de l’Union-Européenne, remporte pour sa part les élections nationales. Nigel Farage, le dirigeant de ce mouvement, avait promis de remporter ce scrutin.
Au Danemark, le «Parti Populaire», ouvertement anti-immigration, jouis de 23% des suffrages, ce qui fait quatre sièges au parlement. Mais il refuse par la suite toute entente avec le FN.
En Hongrie, « Jobbik », parti très souvent accusé d’être raciste et antisémite, se classe en seconde position avec 15% des suffrages. Le parti Fidesz de Viktor Orban arrive le premier.
En Autriche, le parti d’extrême droite FPÖ progresse nettement et arriverait en troisième position, avec 19,5% des suffrages. Il espère constituer une coalition avec les eurodéputés du Front National français.
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