Le raffinement du soleil levant
Spectacle. C’est assez rare pour être signalé. L’ambassade du Japon propose un spectacle de « Gagaku Seigaiha », donné par la troupe Kitanodai Gagaku Ensemble. Inscrit au patrimoine de l’Unesco, considéré par les Japonais comme un « trésor national vivant », le Gagaku, qui signifie raffinement, est un art millénaire mêlant orchestrations, chants et danses. Joué lors des cérémonies de la cour impériale, ainsi qu’au sein des temples et des sanctuaires, il s’inspire également des musiques chinoise et coréenne. Les costumes des artistes sont féeriques et les instruments sont d’époque. N.K.
Le 26 mai à 20 heures, au Théâtre National Mohammed V à Rabat
Spectaculaire flamenco
Danse. Après le festival de Jerez en Espagne, Carmen Herrera, danseuse mondialement reconnue, fera serpenter sa jolie jupe sévillane au Maroc. Un détour spécial, pour offrir trois représentations de son spectacle intitulé Raíz y Pureza, qui s’inscrit dans la pure tradition du flamenco, agrémenté toutefois d’une touche de jazz. Sur scène, Carmen Herrera évidemment et ses beaux mouvements ondulés, José Carpio Mijita au chant, Domingo Rubichi à la guitare et José Rubichi à la percussion. N.K.
20h30, le 26 mai à Agadir, le 27 à Marrakech et le 28 à Casablanca
L’art au cœur de la cité
Evènement. Ceci n’est pas un mauvais jeu de mots. Dabateatr présente la cinquième édition de l’Art Qaïda. Un « attentat artistique » ouvert à tous, alliant poésie, théâtre, musique et spectacle de narration, au cœur de l’espace public. Cette démarche, qui invite chacun d’entre nous à la réflexion et l’action, s’articule autour de quatre thèmes. AsylPoetik d’abord, fait pour les « voix libres et libérées ». Westetik ensuite, ouvert aux arts qui bousculent les normes esthétiques et le prêt-à-penser. Je de Société, qui s’intéresse au rapport société-individu avec humour. Bab d’Art enfin, consacré aux échanges de savoir entre jeunes et moins jeunes mais « interdit aux adultes ». Le public aura aussi le plaisir d’assister au concert de Jamal Nouman, à la pièce My story with the zoo de Salon-arts, et d’écouter les histoires et boire les paroles de Hajar Hamidi.
Les 27, 28 et 29 mai, à la kasbah des Oudayas de Rabat, à 20h
Et aussi…
Projection. Au Tibet, le cheval de vent symbolise la quête de la force vitale. Le film éponyme de Daoud Aoulad Syad, sorti en 2002, raconte cette quête à travers le personnage de Tahar (Mohamed Majd), qui n’a qu’une obsession : retourner sur la tombe de son épouse, à Azemmour. Au cours de son périple, il va croiser Driss (Faouzi Bensaïdi), un jeune homme qui cherche sa mère, disparue lorsqu’il était enfant. Un road-movie à voir ou à revoir.
Le 28 mai 2014 à 20h30, à l’Institut français d’Agadir
Expo. Exil, nomadisme, expatriation, fuite… autant de sujets que le plasticien maroco-franco-allemand Mehdi Melhaoui explore avec force et poésie. Intitulée « L’échappée du temps », l’exposition réunit installations, sculptures et photographies. Une invitation à franchir la mer Méditerranée pour mieux comprendre le déracinement.
Jusqu’au 5 juin, à la Galerie Venise Cadre de Casablanca
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