Les tensions entre la France et le Maroc autour de l’affaire Hammouchi, n’empêcheraient pas la DGST (Direction générale de surveillance du territoire) de maintenir des relations économiques avec les entreprises françaises. C’est en tout cas ce que révèle le site d’information Maghreb Confidentiel.
Selon cette source, les services marocains auraient fait appel à une entreprise française, Tracip, spécialisée dans les solutions pour l’investigation numérique et basée en Meurthe-et-Moselle. La DGST aurait acquis « une solution clés en main » pour analyser des dispositifs informatiques (ordinateurs, téléphones etc). Les services marocains auraient aussi acquis des unités Hexib’IT, qui selon le site de l’entreprise coûtent 11 840 euros et sont des stations d’investigation qui « repoussent les limites matérielles pour fournir aux enquêteurs un équipement haut de gamme». Il est aussi précisé que cet outil est utilisé pour « bloquer des disques durs en écriture, traiter une preuve numérique, analyser un ensemble de données, partager des ressources sur un réseau ou encore déchiffrer des données protégées ».
D’autres équipements auraient été commandés par la DGST, notamment d’autres solutions et logiciels d’extractions et d’analyses de données, comme le VIzX2 utilisé par d’autres polices dans le monde, comme la néerlandaise, sur des enquêtes de pédophilie.
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