Le groupe parlementaire de l’Istiqlal a proposé, à la chambre des représentants, un projet de loi contre la discrimination au travail, des personnes atteintes de maladies chroniques comme le VIH ou le cancer.
Après la proposition de loi pour sanctionner les discriminations ethnique, religieuse ou de genre, le parti de l’Istiqlal vient de proposer un nouveau projet de loi pour que les personnes atteintes de maladies chroniques ne soient pas discriminées au travail. Cette proposition de loi qui a pour but de compléter l’article 9 du code de travail, demande aux chefs d’entreprises de « ne pas licencier les employés sous prétexte qu’ils sont atteints de ce genre de maladies et plus particulièrement du VIH».
Une population écartée des soins
La proposition de loi met l’accent sur la situation de vulnérabilité dans laquelle sont mises les personnes atteintes de ces maladies, car «De peur d’être licenciées, ces personnes cachent leur maladie ou ne demandent pas les soins nécessaires à leurs employeurs de peur qu’elles soient licenciées ». A ce sujet, le groupe parlementaire a affirmé que « tant que l’article 9 du code de travail ne comporte pas une mesure qui sanctionne les atteintes faites à ces personnes, les employeurs trouveront toujours un moyen pour les discriminer».
Le groupe parlementaire a noté que, « selon les dernières statistiques, 30 000 personnes sont atteintes du VIH, et seulement 8700 l’ont déclaré ». Il rappelle également que « la majorité de ces personnes ont entre 15 et 45 ans. Une catégorie qui constitue un véritable noyau actif pour les entreprises ».
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