Revendiquant l’enlèvement de plus de 200 lycéennes le 14 avril dernier, Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, n’a pas fait dans la dentelle : les jeunes filles, affirme-t-il, seront « traitées en esclaves », « vendues » et « mariées de force ». Intervenant trois semaines après le rapt, ces propos ont permis de briser l’indifférence de la communauté internationale. Alors que son gouvernement est accusé d’inertie, le président Goodluck Jonathan a d’ailleurs appelé à l’aide les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France. De leur côté, les mères des lycéennes ont lancé le mouvement « Bring Back Our Girls » (Ramenez nos filles). Seule une poignée de ces séquestrées ont pu s’enfuir, mais plus de 200 restent captives. Difficulté supplémentaire, elles auraient été déplacées au Tchad ou au Cameroun voisins.
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