Le Fond Monétaire International a publié, mardi 6 mai, son rapport annuel sur les « Perspectives Economiques Régionales ». Selon les experts de l’institution dirigée par Christine Lagarde, le Maroc affiche des signes encourageants qui devraient permettre au royaume d’accentuer la croissance du PIB.
La directrice du Fond Monétaire International (FMI), Christine Lagarde, sera en visite au Maroc du 7 au 9 mai. Une visite qui coïncide avec la publication de son rapport annuel sur les « Perspectives Economiques Régionales » par l’institution. Une partie du rapport se concentre sur les projections économiques de la région MENA, à laquelle appartient le Maroc, et qui a bénéficié des aides de l’institution basée à Washington.
La politique de décompensation saluée par le FMI
Le Maroc fait partie des pays salués par le FMI pour la mise en place d’une politique de décompensation. L’organisation mentionne également les projets de diversifications de l’économie qui ont encouragé les exportations, et attirés l’investissement étranger. Le royaume a un agenda de réforme macroéconomique à moyen terme et donne « une idée claire sur ses futurs projets » selon Masood Ahmed, directeur du département Moyen-Orient et Asie Centrale au FMI, dans les colonnes du Financial Times.
Le FMI prévoit une croissance du PIB marocain de 3,9% en 2014 et 4,9% à l’horizon 2015. Malgré ces signes encourageants, l’organisation considère que la mise en place d’une administration stable permettrait de garantir la croissance.
Les pays arabes sont dans la bonne voie
Le Maroc tout comme l’Egypte, la Jordanie, la Tunisie et le Yémen est considéré par les experts du FMI comme un pays « en transition ». Ce groupe devrait, selon les estimations de l’organisation, connaitre une croissance du PIB à hauteur de 2,9% durant l’année 2014 contre 2,8% en 2013. Une croissance qui devrait être plus prononcée en 2015, selon le FMI qui prédit une hausse de 4,3% pour le groupe. Celle-ci s’expliquerait par une accentuation des échanges et des investissements.
Ces chiffres sont un signe positif pour la région, selon Masood Ahmed. Le responsable du FMI indique toutefois qu’il « faut passer de la croissance à la création d’emploi ». A noter que le Maroc a connu une chute de la croissance du PIB entre 2011 et 2013 passant de 6,6% à 3,8%
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