Des feuilles de route ont été établies pour les filières riz et viandes rouges pour un investissement de 5,27 milliards de dirhams. Détails.
Les Assises de l’agriculture n’ont pas manqué, cette année encore, de nouveautés. Outre la présence remarquée de deux chefs d’Etat africains (Guinée et Mali) venus s’inspirer de l’expérience marocaine, plusieurs conventions ont été signées, dont deux contrats-programmes. Le premier, à l’horizon 2020, est relatif à la filière des viandes rouges. Il vise la création de plus de 80 000 emplois additionnels et un chiffre d’affaires de 30 milliards de dirhams, soit 5 milliards de plus. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’augmenter la production à 612 000 tonnes en 2020 contre 490 000 actuellement et de tirer ainsi à la hausse la consommation moyenne du Marocain en viandes rouges, qui devrait passer de 14,2 à 17,3 kg. Ce ne sont pas moins de 5 milliards qui devront être investis pour améliorer les performances de la filière, dont une contribution de l’État de l’ordre de 1,45 milliard. Le second contrat-programme concerne, quant à lui, la filière riz. Avec 270 millions de dirhams comme budget, dont 182 millions apportés par l’État, la profession fonde beaucoup d’espoir sur cette feuille de route. Elle se fixe comme objectif l’amélioration des rendements moyens de 70 à 80 quintaux par hectare tout en améliorant la marge nette des riziculteurs de 3600 dirhams pour chaque hectare. L’extension des superficies est également au menu : on devrait passer de 6500 à 11 000 hectares. Toute cette production devrait être écoulée grâce à l’amélioration du niveau de consommation, qui devra passer à 3 kg par habitant et par an, contre 2 actuellement.
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