Washington et Pékin, les deux grandes puissances ayant des intérêts dans le 54e Etat africain depuis son indépendance en 2011, ont unanimement condamné le nouveau palier franchi dans l’horreur, au milieu de la guerre civile qui s’est déclenchée mi-décembre entre le régime de Salva Kiir et les rebelles partisans de l’ancien n°2 Riek Machar. L’ONU accuse les forces rebelles d’avoir perpétré des massacres de masse, lors de combats pour la prise de la ville pétrolière de Bentiu. Mi-avril, les pro-Machar ont tué plus de deux cents personnes réfugiées dans une mosquée de la capitale de l’Etat d’Unité, dans une église et d’autres bâtiments évacués par l’ONU. La MINUSS, mission des Nations Unies sur place, semble incapable de mettre fin à ce qui ressemble à une guerre d’épuration entre Dinka et Nuer, les deux ethnies dont sont issus Kiir et Machar.
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