Saint-Etienne, ramadan 1995. A la sortie d’une mosquée, des coups de feu éclatent, causant la mort d’un homme. Dans la foule se trouve Abdelilah Benkirane, invité à animer des cours religieux pour les Marocains de France. Le 21 avril dernier, le Chef du gouvernement a évoqué cette fusillade devant un parterre d’hommes de loi, réunis pour discuter de la réforme de la justice. Une façon pour lui de complimenter le système juridique français, qui a remboursé ses frais de déplacement. D’autres y voient une preuve de la paranoïa de Benkirane, persuadé d’avoir été la cible d’une tentative d’assassinat.
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