Neuf militants du mouvement 20 février se sont vus refuser, le mardi 22 avril, leur demande de liberté provisoire par la justice casablancaise selon l’AFP. La prochaine audience aura lieu le 29 avril.
Onze militants du mouvement du 20 février (M20) ont été interpellés par les forces de l’ordre lors de la marche syndicale du 6 avril. Cette manifestation avait pour but de dénoncer la politique du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Selon certaines ONG présentes lors de la manifestation, ces militants avaient scandé des slogans contre « le pouvoir dans son ensemble ». Les onze militants se sont présentés devant la justice le 22 avril.
« Un procès politique »
En marge de l’audience, des dizaines de personnes ont manifesté devant le tribunal et ont dénoncé un « procès politique ». Les onze militants ont été accusés de « violences envers les fonctionnaires de police » et « organisation d’une manifestation non autorisée ». A noter que la manifestation à laquelle participaient les membres du M20 comptait environ 10 000 personnes. Celles-ci se sont mobilisées suite à l’appel des trois principaux syndicats nationaux. Deux des onze manifestants ont été remis en liberté provisoire. La demande des neuf autres prévenus a été rejetée.
L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a exprimé son « inquiétude » quant à l’interpellation des militants. Une source policière citée par l’AFP, affirme que cinq membres des forces de l’ordre ont été blessés lors de la manifestation.
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