Le chef du groupe parlementaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), Ahmed Zaidi, a annoncé sa démission, lundi 21 avril. Suite à des luttes internes pour sa propre succession, Zaidi a  préféré se retirer de la course.

Depuis l’élection, le 11 avril, de son nouveau président, Rachid Talbi Alami, le parlement était en plein blocage. Un repos forcé dû aux tensions au sein du groupe USFP. Les représentants du parti de la rose ne parvenaient pas à choisir la personne qui devait présider leur groupe au sein de l’hémicycle. D’un côté, le président sortant, Ahmed Zaidi qui était soutenu par 22 députés du parti. De l’autre  côté, la députée sahraouie Hasna Abou Zaid qui est l’élue du premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar. Une tension qui aurait pu mener à d’importantes divisions au sein du parti de la rose.

Les tensions au sein de l’USFP ne seraient pas dues à «  un conflit personnel avec le premier secrétaire » indique Zaidi qui précise que le poste « n’est pas attrayant ».  Pour le désormais ancien président du groupe USFP la brouille s’explique par un désaccord « au niveau de la gestion politique » et le représentant du parti de la rose ne souhaitait pas que sa candidature soit à l’ origine d’une « fêlure au sein de l’Union ». La démission de Zaidi s’accompagne des retraits des candidatures d’Abdelali Doumou et de Said Chbaâtou respectivement aux postes de vice-président du parlement, et de président d’une des commissions permanentes au sein de l’hémicycle.

L’intérim à la présidence du groupe USFP devrait être assuré par Driss Lachgar selon plusieurs titres de presse nationaux.