Le directeur général de Casablanca Finance City (CFC), Said Ibrahimi a vanté les mérites du pôle financier a l’occasion d’un évènement consacré aux opportunités d’investissements au Maroc. Pour le responsable, la CFC est une porte d’entrée sur le continent africain.
Casablanca Finance City « se positionne comme un hub financier et d’affaires destiné à faciliter l’accès des investisseurs au marché africain », assure Said Ibrahimi. Le directeur général du pôle financier estime que la CFC « se veut une porte d’entrée sur l’Afrique, notamment francophone », tout en précisant que le continent représentera 12% du PIB mondial à l’horizon 2050, contre 4% aujourd’hui.
La CFC, entre 1 et 2% du PIB national
Le pôle financier a également été le sujet d’une étude menée par l’Oxford Business Group (OBG). Celle-ci indique que grâce à la CFC, le Maroc espère s’ériger en « passerelle pour les flux de capitaux en direction des marchés africains », et cite l’adoption de la loi 68-12 comme première étape de ce projet. En effet, le texte « élargit les paramètres et inclut des compagnies de réassurance et des sociétés offrant une gamme plus vaste de prestations d’investissement ».
Les experts d’OBG assurent que « la CFC fait l’objet d’un intérêt croissant. Le nombre d’entreprises présentes dans la zone est passé de 10 au milieu de l’année 2013 à 33 en janvier 2014 ». Parmi les entreprises installées dans le pôle financier, on peut compter l’assureur américain AIG ainsi que les banques françaises Société Générale et BNP Paribas. Le centre financier pourrait, selon Said Ibrahimi, pourrait contribuer, à terme, au PIB « à hauteur de 1 à 2 % » et créer plus de 80 000 emplois directs et indirects.
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