Les transactions électroniques via les téléphones mobiles (le commerce mobile ou le m-commerce) peinent à se développer au Maroc. C’est ce que révèle une étude publiée lundi 31 mars par MasterCard sur les comportements d’achat en ligne au Maroc à fin 2013.
Cette enquête basée sur des entretiens avec 4000 répondants sur 8 marchés à travers le Moyen-Orient et l’Afrique, montre que malgré une hausse du taux de pénétration des smartphones au Maroc, « seul 9% des personnes interrogées ont effectué leurs achats à l’aide de leurs téléphones mobiles dans les derniers mois, et 15 % ont l’intention d’utiliser leur téléphone pour faire un achat dans les six mois qui suivent l’étude ». Mais selon l’étude, le Maroc dispose des atouts pour que le Mobile-commerce connaisse du succès. « Le Maroc est appelé à se développer lorsque les consommateurs prendront conscience des caractéristiques de sécurité et de sûreté et commenceront à se familiariser avec les nombreux avantages de faire des emplettes sur la route ». Mais si le m-commerce peine à décoller au Maroc, l’étude a révélé que le e-commerce gagne du terrain.
Le e-commerce est en pleine croissance
Les consommateurs au Maroc sont de plus en plus nombreux à effectuer leurs achats commerciaux en ligne. Plus de la moitié des répondants à l’enquête ont confirmé qu’ils préféraient faire des emplettes en ligne en utilisant leurs tablettes leur PC ou ordinateurs portables. Aussi près de 50 % des personnes interrogées ont indiqué qu’ils accèdent à Internet pour faire des achats en ligne et 90% ont dit qu’ils étaient très satisfaits de leur expérience d’achat en ligne.
Les billets d’avion et les réservations d’hôtel dans le top des achats en ligne
Les achats en ligne des consommateurs marocains portent sur les billets d’avion, la réservation d’hôtel et les achats de jouets et de cadeaux. L’étude précise que les sites de vêtements, les compagnies aériennes, hôtels, les appareils ménagers et les marques pharmaceutiques ont connu une hausse graduelle mais constante du nombre de visiteurs depuis 2011. Par contre, les sites proposant des outils de développement professionnels, les sites d’informations locales et internationales payants et ceux proposant conseils financiers « ont connu une baisse trajectoire par rapport aux années précédentes », indique l’étude.
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