Smyet bak ?
Mohamed Ben Ali.
Smyet mok ?
Hassania Bent Mohamed.
Nimirou d’la carte ?
AB 141085.
Le député PJD Abdelaziz Aftati vous a accusé de détenir des diplômes falsifiés. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
Il a de toute évidence un problème avec le reste du monde. Il nous faut élever le débat politique et non engager des campagnes de dénigrement contre les rivaux politiques. Il y a quelques mois, il a laissé entendre que des jeunes leaders istiqlaliens avaient falsifié leurs diplômes d’études, y compris moi. J’ai décidé de le poursuivre en justice.
Vous avez une licence en Charia. Est-ce pour mieux comprendre les islamistes ?
N’exagérons pas, ils ne hantent pas mes nuits. J’ai tenu à décrocher une licence en Charia pour être capable d’analyser les choses. Mais, dans l’absolu, ce type de diplôme n’est pas nécessaire pour les démasquer et déceler le gap qu’il y a entre leur théorie et leur pensée totalitaire basée sur l’exclusion.
Votre surnom d’« Obama de l’Istiqlal » vous flatte-t-il ?
Je suis Abdelkader El Kihel du Parti de l’Istiqlal, mais chacun est libre de me donner le surnom qu’il veut tant qu’il ne me manque pas de respect. Je pense qu’il faut instaurer un quota pour les blacks dans la vie politique. Attention, là je blague !
Vous vous portez toujours candidat à Salé, fief par excellence du PJD. Provocation ou choix stratégique ?
Ce n’est pas moi le parachuté ! Je suis né, j’ai grandi et je souhaite mourir à Salé. D’ailleurs, sachez qu’en termes de voix, j’ai toujours damé le pion aux islamistes lors des élections organisées dans cette ville. J’y suis chez moi et ni Abdelilah Benkirane, ni ses frères ne me font peur.
Est-ce votre idée d’utiliser des ânes lors d’une manifestation contre Abdelilah Benkirane ?
C’était l’initiative de quelques jeunes istiqlaliens. A l’origine, les ânes devaient tirer des carcasses de voitures. Nous voulions signifier ainsi qu’avec les hausses des prix du carburant, nous serons bientôt amenés à recourir aux bêtes de somme pour nos déplacements. Ce n’était pas une atteinte à l’honneur des Marocains, puisqu’à mon sens c’est plutôt Abdelilah Benkirane qui porte atteinte à la dignité de tous les citoyens.
La Jeunesse istiqlalienne passe pour le bras armé de Hamid Chabat dans sa lutte personnelle contre Benkirane. Qu’en dites-vous ?
Que ce soit Hamid Chabat qui dirige l’Istiqlal ou un autre, ce n’est pas une question de personnes : nous sommes une force de frappe et de proposition, quel que soit le patron de notre parti. Je vous annonce d’ailleurs que je vais céder ma place avant le terme de mon mandat fin 2014, pour injecter du sang nouveau dans les rangs de notre chabiba.
Sur une île déserte, vous emmèneriez Mohamed El Ouafa ou Abdelouahed El Fassi ?
Pourquoi pas les deux à la fois ? Ce sera l’occasion de remettre à plat plein de choses. Je suis sûr qu’en tête à tête je pourrais les convaincre qu’ils étaient à côté de la plaque en méprisant les décisions de leur parti. Ils auraient eu tout à gagner en respectant la volonté de la majorité de notre formation.
antécédents
1971 : Voit le jour à Salé
1993 : Obtient son bac en lettres
1997 : Elu conseiller communal à Salé
2003 : Naissance de Nouha, l’aînée de ses deux filles
2010 : Remplace Abdellah Bekkali à la tête de la Chabiba de l’Istiqlal
2011 : Elu député sur la liste nationale de l’Istiqlal
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