Syndicats. Le front s’élargit

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L’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM), dirigée par Hamid Chabat, n’a pas pu organiser sa marche de protestation prévue le 23 février à Rabat. Trois jours avant cette date, le ministère de l’Intérieur lui a signifié l’interdiction de cette manifestation, sans avancer de raisons valables. Dans son communiqué, l’UGTM a préféré épargner Mohamed Hassad, le ministre de l’Intérieur, et attaquer plutôt le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, en l’accusant de recourir à des pratiques qui rappellent les « années de plomb ». La centrale pro-Istiqlal hausse le ton et menace d’une grève générale au cas où Benkirane ne relancerait pas le dialogue social. Elle annonce qu’elle prendra part à toutes les manifestations des autres syndicats « sérieux ». Une allusion claire à une alliance avec le trio CDT, UMT et FDT, qui donne déjà du fil à retordre au Chef du gouvernement.  

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