Le pays est ravagé par un conflit ethnique depuis la mi-décembre. Les affrontements entre les troupes de Salva Kiir, l’actuel président, et celles de Riek Machar, son ex-bras droit, continuent de tout faucher sur leur passage.
Malgré un cessez-le-feu signé le 23 janvier dernier, le Soudan du Sud continue d’être le théâtre de massacres interethniques. Le 18 février, les troupes de Riek Machar, l’ancien vice-président du pays, ont décimé Malakal, capitale de l’Etat pétrolier du Haut-Nil. « Malakal et Bentiu (capitale de l’Etat d’Unité, ndlr) sont amplement détruites et quasiment vides, les habitants terrifiés ayant fui vers les bases de l’ONU et les zones rurales environnantes », rapporte Human Rights Watch. L’ONG Médecins Sans Frontières, quant à elle, parle d’ « un schéma alarmant de pillages et d’attaques contre des patients et des unités de soins ». Dans la région de Leer, un de leurs hôpitaux a complètement été détruit par les rebelles. Un rapport de l’ONU signale des tueries, enlèvements, viols collectifs et autres actes de torture commis par les forces des deux camps. Jusqu’à présent, près de 900 000 réfugiés ont fui les zones de combats et plusieurs milliers de morts sont à déplorer.
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