Des sénateurs français ont demandé, «avec insistance», aux autorités françaises que «des explications urgentes et précises soient données au sujet de la plainte déposée par une association contre le Directeur général de la surveillance du Territoire (DGST) », pour des accusations de torture.
La réponse du groupe d’amitié France-Maroc ne s’est pas fait attendre. «Cet incident grave et inédit porte atteinte au climat de confiance et de respect mutuel entre les deux pays que sont le Maroc et la France» a affirmé le président du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat français, Christian Cambon, dans un communiqué relayé par la MAP.
Les réelles motivations de cet acte et les méthodes utilisées par ses commanditaires au moment précis où le ministre marocain de l’intérieur rencontrait, ses homologues français, espagnol et portugais lors d’un G4 sur la sécurité, soulèvent des interrogations, conclut le communiqué.
Pour rappel, le Jeudi 20 février 2014, l’Association française «Action des chrétiens pour l’abolition de la torture» (Acat) avait demandé aux autorités françaises de profiter de la présence en France d’Abdellatif Hammouchi pour l’auditionner dans le cadre de plaintes déposées à Paris relatives à des faits présumés de torture au sein du centre de détention marocain de Temara, qui dépend de la Direction générale marocaine de la surveillance du territoire (DGST). Le Maroc avait riposté en convoquant l’ambassadeur de France à Rabat.
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