Les négociations entre Bamako et les groupes touaregs du nord du pays avancent, sous l’égide de l’ONU. Le 18 février, les rebelles ont accepté le principe de cantonner leurs combattants. En 2012, la confrontation entre ces groupes azawadiens et le pouvoir central avaient profité aux éléments radicaux d’AQMI, d’Ansar Eddine et du Mujao. Entretemps, l’opération militaire menée par la France a permis de rétablir une relative sécurité, tout en séparant l’armée malienne et les autonomistes du nord. Un dialogue politique s’est engagé et semble la seule voie d’une paix durable dans la région. Concrètement, les combattants seraient installés dans une trentaine de sites, dont les principales villes de Kidal, Gao et Tombouctou. Les hommes armés s’engageront alors à se cantonner dans leurs baraquements et ne pas gêner l’armée malienne.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer