Le ministère de la culture et l’association Casamémoire ont organisé un point de presse conjoint, vendredi 14 février à la wilaya de Casablanca pour présenter les grandes lignes du projet d’inscription de Casablanca à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Casablanca mise sur son patrimoine culturel et architectural pour être reconnue comme patrimoine mondial de l’UNESCO. Si la capitale économique du Royaume est déjà présente sur la liste indicative de l’organisation, « une démarche laborieuse qui nécessite beaucoup d’énergie et d’implication attend la wilaya de Casablanca ainsi que les ministères concernés » explique Mohammed Sajid, président du conseil du Grand Casablanca.
« Une synthèse originale de trois cultures différentes »
L’administration de la ville et l’association Casamémoire qui œuvre pour la protection du patrimoine de la métropole, mise sur l’aspect multiculturel du centre-ville. « L’ensemble urbain et architectural de la ville offre une synthèse originale de trois cultures différentes originaires de trois continents : la culture africaine, la culture européenne et la culture américaine », explique le wali Khalid Safir. De nombreux bâtiments emblématiques témoignent de ce mélange culturel. « Le centre de Casablanca a édifié sa propre modernité à travers des bâtiments comme Al Mahkama, Les carrières centrales ou encore la Banque du Maroc qui allient savamment les styles néo-mauresque et néoclassique », ajoute Rachid Andaloussi, président de Casamémoire. Celui-ci rappelle que si « Casablanca rejoint le club fermé des villes classées par l’UNESCO, elle va bénéficier d’un afflux massif de touristes et du lancement de nombreux projets financés par des multinationales ». Et surtout : « les autorités ne pourront plus démolir certains bâtiments sans passer par l’organisation affiliée à l’ONU ». Ce qui pourrait garantir une meilleure protection de notre patrimoine.
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