Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a réagi, le mardi 11 février, au rapport de Human Rights Watch (HRW) critiquant le traitement des migrants subsahariens au royaume. Il estime que les conclusions de HRW ne sont pas « totalement équitables ».
Le porte-parole du gouvernement estime que le rapport « n’est pas totalement équitable à l’égard de la nouvelle politique migratoire adoptée par le royaume » et indique que « ce rapport s’est basé sur des données et allégations qui concernent la période où cette nouvelle politique migratoire n’était pas encore en vigueur ». Cette nouvelle politique migratoire fait suite aux instructions du roi Mohammed VI énoncées en septembre 2013. Celles-ci ont mené au lancement, en janvier 2014, d’une campagne de régularisation censée bénéficier à plus de 30 000 personnes selon les chiffres du ministère de l’intérieur. Il est à noter qu’avant la présentation du rapport de HRW, les représentants de l’organisation ont assuré que ces instructions royales étaient prises en compte, et avaient effectué des recherches approfondies dans ce sens en visitant des camps de migrants en janvier et février 2014.
Le gouvernement a aussi tenu à rappeler que le « Maroc a réussi […] à réduire les cas de l’immigration clandestine à l’usage des pateras de 93% » et a adopté « trois nouvelles loi relatives à la question migratoire ». Enfin, le gouvernement affirme « que le fait de se focaliser essentiellement sur la responsabilité du Maroc n'est pas objectif ». HRW avait rappelé lors de son point de presse qui s’est tenu le lundi 10 février, qu’un rapport sur le traitement des migrants en Algérie est en cours de réalisation tandis qu’un autre se concentrera sur le traitement des refugiés à Tindouf.
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