Des dizaines de militants associatifs et syndicaux se sont rassemblés, le 3 février, pour dénoncer le sort réservé à Mamadou Diarra et exiger un procès équitable. Accusé d’un jet de pierre qui aurait mortellement blessé un militaire marocain lors d’une opération des autorités pour empêcher des migrants de passer le mur de Melilia, ce jeune Malien, alors âgé de 18 ans, avait été arrêté en juillet 2012. Depuis, il est détenu à la prison de Salé et n’a été entendu qu’une fois lors de l’enquête – il ne parle ni arabe, ni français. Son procès doit se tenir devant le Tribunal militaire de Rabat, alors même qu’il y a un an, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) préconisait l’abandon des poursuites de civils devant de telles instances.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer