Le Sinabung a craché des nuées ardentes de 2 kilomètres de haut, qui ont consumé sur leur passage une quinzaine de personnes. Bilan d’une apocalypse.
Il dormait depuis quatre siècles. Sur l’île de Sumatra, le volcan Sinabung s’est remis à gronder en 2010, puis en 2013, entraînant l’évacuation de dizaines de milliers de personnes. Ce 1er février, une nuée de cendres chaudes a enveloppé l’île située sur l’Equateur, causant la mort d’une quinzaine de personnes dans le village de Sukameriah, à quelques kilomètres du cratère en éruption. «Nous ne connaissons pas le nombre de disparus mais les secouristes reprennent les opérations d’évacuation et recherchent d’éventuelles personnes prises au piège», a déclaré à l’AFP un responsable à l’Agence nationale des catastrophes. Dans un décor de fin du monde, près de 170 secouristes, suffoquant à cause de la chaleur et du gaz, tentent encore de retrouver des corps sous des couches de cendres de trente centimètres. La veille du drame, certains habitants de la région, interdite d’accès depuis septembre, avaient été autorisés à rentrer chez eux suite à une accalmie.
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