Avec Du sang et des larmes, inspiré d’une histoire vraie, l’Américain Peter Berg réussit à raconter la brutalité de la guerre en évitant les clichés d’Hollywood.
Quatre Navy Seals, soldats d’élite de l’armée américaine, sont envoyés dans les montagnes afghanes, loin de toute base, identifier un important dirigeant taliban. Un imprévu, une transmission radio et les soldats sont aux prises avec un ennemi contre lequel ils ne devaient pas s’engager. La manière de capter les images de montagnes, les dialogues réduits à l’essentiel, le rythme trépidant, les longues scènes de silence, le jeu des acteurs principaux, Mark Wahlberg et Ben Foster, rendent Du Sang et des larmes crédible, d’autant que son réalisateur, Peter Berg, évite les écueils les plus courants du film de guerre américain. Blockbuster, mais pas dénué d’intérêts, le dernier long-métrage de Peter Berg (Very Bad Things, Hancock) va parfois jusqu’à rappeler La Chute du faucon noir.
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