A Davos, le Chef du gouvernement a participé à une table ronde aux côtés des Tunisiens Rached Ghannouchi et Beji Caid Essebsi, et de l’Egyptien Amr Moussa. Pour une rencontre réunissant quatre des principaux leaders politiques des trois pays, on s’attendait à un véritable débat. Cela n’a pas été le cas. Abdelilah Benkirane, chapelet à la main, a déclaré qu’il ne parlerait pas des pays voisins, puis a récité les banalités habituelles sur l’exception marocaine, louant au passage le travail de Mohammed VI. Mais le naturel finit toujours par revenir au galop. Chez Benkirane, il s’est manifesté par une déclaration pleine de bon sens : «J’ai participé à ce forum l’année dernière, aux côtés de leaders politiques qui ne sont plus au pouvoir aujourd’hui. Peut-être que l’année prochaine, mon tour viendra».
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