Accusé d’avoir demandé un lopin de terre au roi, l’ancien international a été limogé par le président du club casablancais. Retour sur une affaire qui fait scandale.
Tout commence dans la matinée du vendredi 10 janvier quand le Raja publie un démenti concernant la mise à l’écart de Salaheddine Bassir du comité du club. Quelques heures plus tard, coup de théâtre avec un deuxième communiqué qui annonce l’éviction de l’ancien international. « Après des investigations menées par Mohamed Boudrika, le président du Raja, ce dernier a décidé de geler les activités de Bassir au sein du bureau du club», peut-on lire sur le site du Raja. Le lendemain, Samir Chaouki, responsable de la communication du club, dépose sa démission au motif qu’il n’a pas été informé de la décision prise par le Raja. En l’absence d’explications claires de la part de Boudrika, certains avancent que Bassir aurait été écarté pour avoir demandé une «grima» à Mohammed VI, lorsque le souverain a reçu les joueurs et le staff du Raja au palais de Casablanca après la Coupe du monde des clubs. D’autres membres du bureau du Raja auraient demandé des terrains à Mohammed VI sans être sanctionnés pour autant. «C’est la preuve que cette histoire a servi d’excuse pour écarter Bassir de la direction du club », nous explique un journaliste sportif. En réponse à son éviction, l’ex-joueur mène une offensive dans les médias où il vilipende la direction rajaouie. «La vérité est que ma présence au sein du bureau exécutif commence à déranger certaines personnes. C’est probablement parce que je suis très impliqué dans la gestion du club et que je tiens à être au courant de tout que je suis dans le collimateur», a soutenu Bassir dans Assabah.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer