Voyage dans le temps
Exposition. Pour fêter dignement son dixième anniversaire, la Bibliothèque nationale du royaume du Maroc (BNRM) a décidé de mettre en valeur les trésors historiques qu’elle abrite. L’exposition « Géographes et voyageurs de l’occident musulman du XIIe au XVIIe siècle » permettra aux visiteurs d’en savoir plus sur certaines figures historiques
du monde arabe, comme Al Charif Al Idrissi, Ibn Jubayr, Ibn Khaldoun ou encore Ibn Battouta. Des documents très rares ayant appartenu à ces grands savants seront présentés au public. M.S.
> A la BNRM de Rabat, jusqu’au 15 février.
L’Amérique de la colère
Cinéma. Après Crazy Heart, Scott Cooper revient avec un nouveau film qui nous immerge dans l’Amérique profonde. Les brasiers de la colère, dont le titre rappelle Les raisins de la colère, partage avec le roman de John Steinbeck le souci de montrer les problèmes de la classe prolétaire qui lutte pour s’extraire du bourbier. Russel Baze, magistralement campé par Christian Bale, cherche par tous les moyens à sauver son frère des machinations d’une bande locale dirigée par le caïd Harlan DeGroat, incarné par Woody Harrelson. R.Z.
> En salle, au Mégarama de Casablanca, Fès et Marrakech.
Hommage à Hassan El Glaoui
Peinture. La galerie et salle de vente Memoarts propose une rétrospective des œuvres du peintre Hassan El Glaoui. L’exposition retrace plus de 50 ans de carrière et montre les différents aspects de son œuvre. L’artiste, qui figure parmi les grands maîtres de la peinture marocaine contemporaine, est né en 1923 à Marrakech. Il a commencé à manier les pinceaux dès l’âge de 10 ans, encouragé en cela par le regard admiratif de Winston Churchill qui séjournait régulièrement chez son père, le pacha Thami El Glaoui. S’il préfère les natures mortes et les portraits, Hassan El Glaoui est surtout connu pour ses peintures de chevaux, éléments récurrents de son œuvre et auxquels il voue une véritable passion. Ce sont d’ailleurs ses représentations de fantasias qui ont fait sa renommée dans le monde entier. M.S.
> A la galerie Memoarts de Casablanca, jusqu’au 15 février.
Et aussi…
Théâtre. Le tour du monde en 80 jours fait escale à Casablanca. Librement adapté du roman de Jules Verne, ce spectacle mis en scène par Sébastien Azzopardi raconte un voyage extraordinaire qui se déroule en 1873, sur quatre continents et trois océans. Drôle et bien menée, la pièce a déjà été représentée plus de 2000 fois à Paris et vue par un million de spectateurs. R.Z.
> Au Mégarama de Casablanca, le 30 janvier à 21h.
Photographie. « Yes, we are ! Moroccans », la dernière exposition de Lamia Naji, est consacrée à la jeunesse. La photographe et vidéaste casablancaise présente ses clichés et une courte vidéo
qui réunit près de 1300 photographies de jeunes venus assister au festival L’boulevard. La vidéo a déjà été acquise par la Maison européenne de la photographie. M.S.
> A l’Institut français de Casablanca, jusqu’au 31 janvier.
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