Des vagues de plus de 6 mètres ont déferlé, dans la soirée du 6 au 7 janvier, sur la côte marocaine, occasionnant d’importants dégâts matériels.
Plus de peur que de mal. Après une journée houleuse, la mer a finalement repris son niveau normal le lendemain. Casablanca, Rabat, Salé, Mohammedia et Safi, qui ont été touchées par les vagues, n’ont déploré aucune perte humaine. En revanche, le bilan matériel risque de s’avérer lourd : piscines, cafés, restaurants, habitations et cabanons situés près de la côte ont été submergés, voire partiellement détruits. Abusivement appelé mini-tsunami ou tsunamito, ce phénomène n’est en réalité qu’une surcote. Cette dernière se caractérise par une élévation temporaire et locale du niveau de la mer. Dans le cas du Maroc, elle a coïncidé avec des vents violents qui ont facilité la formation de vagues allant jusqu’à neuf mètres de haut. Le phénomène, qui s’est formé dans l’Atlantique, a également touché les côtes françaises, espagnoles et portugaises.
A Biarritz, deux personnes sont portées disparues, tandis qu’une vingtaine de voitures ont été emportées à Porto.
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