L’Etat a pris une nouvelle initiative pour faciliter le transfert, aux partis politiques et aux centrales syndicales, des avoirs inscrits au nom de personnes physiques. Un projet de décret exonère ce genre d’opérations de l’Impôt sur le revenu, des droits de timbre et des frais d’enregistrement. Mais à condition que l’opération soit effectuée avant le 16 mai 2014. Au Maroc, les comptes bancaires et les biens immobiliers des formations politiques sont généralement au nom de personnes physiques, les dirigeants dans la majorité des cas. Ce qui est contraire à la nouvelle loi sur les partis. Récemment, Hamid Chabat, le secrétaire général de l’Istiqlal, a déclaré que pas moins d’une vingtaine de biens immobiliers étaient toujours inscrits au nom de quelques dirigeants issus du clan El Fassi.
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