Centrafrique. Une poignée de biscuits

L’armée française, mandatée par l’ONU, a investi la République centrafricaine début décembre pour enrayer un conflit explosif et lancer une opération de désarmement.

La France a officiellement déclenché l’opération « Sangaris » le 5 décembre. Environ 1600 militaires ont été déployés pour sécuriser le pays, en proie à une violente guerre civile depuis le mois de mars. « Une intervention nécessaire », selon François Hollande, qui a assuré agir au nom de la « dignité humaine ».  Sur place, les soldats jouent à la fois le rôle de gendarmes et de pompiers puisqu’ils doivent désarmer les milices tout en protégeant la population. Ici, on voit des enfants centrafricains tendre la main pour récupérer des biscuits distribués par l’armée française à la base de Bossembélé. Si le reste de l’Union Européenne ne s’est pas vraiment engagé militairement sur le terrain, elle a mis en place un pont aérien humanitaire pour envoyer du matériel et du personnel. En attendant, l’opinion publique est partagée. Beaucoup voient dans cette intervention une résurgence de la Françafrique.

 

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