PEINTURE
Jusqu’au 14 décembre, la galerie Venise Cadre de Casablanca ouvre ses portes à la dernière exposition de Saïd Afifi, “Transmissions”. Né en 1983 à Casablanca, cet artiste tétouanais est un adepte des figures géométriques telles que le cercle ou le carré, qu’il inscrit dans une réflexion artistique poussée sur la spiritualité ou encore le langage.
Projection
Le 26 novembre à 19h, l’Institut Cervantès de Tanger propose une projection de Flamenco de raíz. Ce documentaire de Vicente Pérez Herrero adopte une perspective
sociétale pour parler du flamenco, ainsi que de son évolution en industrie culturelle. La parole est donnée aux artistes qui le dansent, afin de mieux cerner ses différents aspects.
Concert
Une fois n’est pas coutume, le rappeur casablancais Dizzy Dros sera en concert à Rabat, le 28 novembre. L’interprète du tube Cazafonia présentera les titres de son tout nouvel album, intitulé 3azzy and Stylo. L’occasion pour le public rbati de découvrir l’un des rappeurs les plus prometteurs de sa génération. A partir de 21h, au Cotton Club.
Exposition
La galerie casablancaise Yakin & Boaz accueille une nouvelle fois un artiste international. Après le Russe Vitaly Rusakov, c’est au tour du Polonais Tomek Kawiak d’y montrer ses œuvres. Intitulée “Mots Images”, cette exposition regroupe des dessins et des sculptures récentes du plasticien, inspirés par sa vie quotidienne à Tanger, où il est installé. Pour ses sculptures, il utilise des objets emblématiques de la vie marocaine, comme la chetaba (balayette), la théière ou encore le ruban du fromage “beldi”. La darija est aussi présente dans ses dessins, comme les mots “Mouhim” et “Koulchi”, au centre de différentes œuvres. Jusqu’au 7 décembre.
Rencontre
La revue Souffles n’a décidément pas fini de faire parler d’elle. Le 28 novembre à 19h30, l’Institut Français de Casablanca organise une présentation du livre La revue Souffles : Espoirs de révolution culturelle au Maroc (1966-1973), de Kenza Sefrioui, journaliste et critique littéraire. La rencontre aura lieu en présence de l’auteure, ainsi que Karine Joseph, fondatrice des éditions du Sirocco, qui ont publié l’ouvrage.
A l’affiche. Il faut sauver le capitaine Phillips
Des pirates somaliens chétifs qui attaquent un navire géant au large des côtes d’Afrique de l’Est, un capitaine qui se livre aux ravisseurs pour sauver son équipage et l’arrivée de la cavalerie des SEAL pour tuer tout le monde et rendre aux Américains leur héros. Voilà pour le pitch inspiré d’une histoire vraie, qui a tenu l’Amérique en haleine durant cinq jours en 2009. Après La vengeance dans la peau (2007) et l’excellent Green Zone, tous les deux avec son acteur fétiche Matt Damon, le réalisateur Paul Greengrass s’adjuge cette fois les services de Tom Hanks pour porter le rôle du capitaine Phillips. Sans abuser des scènes d’action, le film embarque le spectateur dans l’espace exigu d’un bateau de sauvetage, où se confrontent les arguments des ravisseurs à ceux de l’otage. Une relation fascinante se crée entre le capitaine Phillips, interprété par un Tom Hanks impressionnant, et Muse, le chef des pirates, campé par le jeune acteur somalien Barkhad Abdi. En bref, l’un des meilleurs rôles de Tom Hanks, et l’un des meilleurs films de Greengrass, tous deux bien partis pour la course aux Oscars.
Captain Phillips, de Paul Greengrass, au Mégarama
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