Une série de textes de Tahar Ben Jelloun ont récemment été regroupés au sein d’un petit volume illustré chez Folio, sous le nom Lettre à Matisse et autres écrits sur l’art. Si l’ouvrage s’ouvre sur Henri Matisse, une bonne partie est réservé à des artistes marocains, dont certains que Ben Jelloun connaît ou à rencontrés, comme Fouad Bellamine, Jilali Gharbaoui, Farid Belkahia ou encore Hassan El Glaoui. Les caftans ont eux aussi droit à un petit texte, qui se veut une analyse très littéraire de leur sens, leur portée et leur raison d’être. Comme Ben Jelloun l’écrit lui-même, il n’est ni historien, ni critique d’art, mais “amateur”. Un amateurisme souvent bienvenu. Ainsi, la lecture qu’il fait de la toile Café marocain de Matisse semble à la fois pertinente et rafraîchissante. Ben Jelloun se démarque de la critique savante au motif que certains artistes ou certaines œuvres “résistent à l’analyse”. Néanmoins, une certaine emphase et de sentencieux parallèles peuvent parfois égarer le lecteur. Jules Crétois
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