Décidément, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la BMCE Bank. Malgré la montée en charge des impayés et le ralentissement de la machine économique, la banque de Othman Benjelloun continue d’engranger des bénéfices pour le moins juteux. En 2012, son résultat net s’est amélioré de 9%, se fixant à 923 millions de DH pour un produit net bancaire qui dépasse —et c’est une première— la barre des 9 milliards de DH. Des profits énormes qui auraient atteint 1,2 milliard si ce n’est le chèque de 323 millions de DH que la banque a dû allonger au titre de sa contribution au fonds de solidarité. Fait marquant : près de la moitié des bénéfices de la banque proviennent des activités à l’international, notamment via les filiales africaines, qui contribuent désormais à hauteur de 44% dans les profits du groupe. Même la filiale londonienne, dans le rouge depuis plusieurs années, revient aujourd’hui à l’équilibre… pour le grand bonheur de Sir Benjelloun, désigné il y a deux semaines “homme le plus riche du royaume” par le magazine américain Forbes.
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