La partie est finie pour Diac Salaf. La société de financement de la famille Bencherki vient de se voir retirer son agrément par Bank Al-Maghrib. Intervenue le 28 février, cette décision exprime le “ras-le-bol” de l’autorité de tutelle vis-à-vis des promesses non tenues par les actionnaires de la société, qui se sont engagés depuis un an déjà à recapitaliser la firme, roulant à perte et sans capitaux propres. La dernière promesse en date annonçait l’entrée dans le capital de Diac d’un investisseur étranger pour 150 millions de dirhams. Une transaction annoncée en grande pompe mais qui ne s’est jamais faite. “A ce jour, la société Diac Salaf n’a ni respecté ses engagements ni fourni d’éléments probants confirmant la réception des fonds du partenaire étranger”, souligne le CDVM, gendarme du marché boursier, qui a aussitôt retiré la valeur Diac de la cotation, en attendant sa liquidation judiciaire et sa radiation définitive de la corbeille.
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