“Beau à vivre et intense”, tels les mots de Nabil Ayouch lorsqu’il revient sur l’aventure européenne des Chevaux de Dieu. “Je n’étais pas stressé, mais je craignais que mon film n’attire pas les foules”, poursuit le réalisateur. Une crainte infondée puisqu’à Bruxelles et en France les salles étaient pleines à craquer le jour de la sortie du film. Et la promotion médiatique autour du long métrage a dépassé toutes les attentes de Ayouch : “Cela m’a redonné de l’espoir quant à l’intérêt des médias européens pour le Maroc et ses maux”. Il faut avouer que les critiques de la presse sont positives. Le Nouvel Observateur, par exemple, juge l’œuvre “audacieuse, maîtrisée et unique”. “Le must pour moi, c’était la critique de Télérama, un magazine auquel j’ai été biberonné pendant ma jeunesse”, se réjouit le réalisateur. Depuis sa sélection l’année dernière à Cannes, Les Chevaux de Dieu a raflé près de 18 distinctions. Et au Maroc, le pays où tout a commencé, le film a réalisé 55 000 entrées en seulement trois semaines. Chapeau l’artiste !
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