La Cour des comptes vient de publier son rapport annuel. Le premier sous la présidence de Driss Jettou. Florilège.
Le rapport 2012 de la Cour des comptes est enfin tombé. Un pavé de plus de 1000 pages qui épingle la gestion de plusieurs administrations et établissements publics, parmi lesquels (et c’est une grande nouveauté) l’agence MAP. Le rapport de la Cour pointe du doigt une ligne éditoriale privilégiant les informations officielles au “détriment des informations diversifiées” et des “carences au niveau de la stratégie de développement de l’Agence”. Les magistrats relèvent également l’existence de charges inutiles s’élevant à plus de 3,5 millions de dirhams. Exemples parmi d’autres : la multitude de bureaux à l’international et le rachat d’une imprimerie restée inexploitée.
Le rapport accable également les agences de développement régional (Nord, Sud et Oriental). Selon les auteurs du rapport, ces établissements “n’ont pas de stratégie claire”, en plus des retards enregistrés dans la réalisation de leurs projets. Enfin, la vérification des comptes des partis politiques a révélé que sur les 35 formations que compte le pays, seules 18 ont présenté leurs comptes pour l’année 2010 alors qu’ils bénéficient tous de subventions publiques qui ont atteint 49,2 millions de dirhams en 2011. Une bonne partie du rapport est par ailleurs consacrée à la gestion des communes. Plusieurs défaillances ont été relevées par la Cour des comptes concernant l’ordonnancement des dépenses et la qualité des services publics rendus au citoyen.
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