Sous le slogan “Une autre gauche est possible”, le Parti socialiste unifié (PSU) a tenu son université d’hiver du 11 au 13 janvier. Durant le premier jour des travaux, aux côtés de la SG du parti, Nabila Mounib, se tenaient sur la tribune, devant une centaine de personnes, la jeune militante Ghizlaine Benomar, le journaliste Aboubakr Jamaï, l’universitaire Abdellah Saaf et l’historien Hassan Aourid. Une brochette d’invités prestigieux, ce qui prouve selon Mounib, de l’ouverture du PSU. Le week-end a été l’occasion pour les militants et les invités de rediscuter des axes de lutte dans le contexte “post-20 février”. Certes, concède Nabila Mounib, “le mouvement a connu un net recul” mais, selon elle, son parti peut “donner une visibilité aux revendications du M20.” Le PSU a pu réitérer sa ligne : mettre sur un pied d’égalité ses adversaires politiques : “Le mouvement fondamentaliste incarné par le PJD” et “les forces opposées à la démocratisation”, selon les mots de Mme Mounib, pour réclamer aussi bien “la monarchie parlementaire” que “l’égalité totale entre les sexes.”
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