Hamid Chabat, en réunissant le conseil national de l’Istiqlal, les 11 et 12 janvier, a fait d’une pierre deux coups. Cette instance (le “parlement” de l’Istiqlal) lui a apporté un appui sans faille en adoptant, à l’unanimité, le mémorandum qu’il a adressé à Abdelilah Benkirane et aux autres composantes de la majorité. Le SG du PI se paie même le luxe de fixer un délai de trois mois au Chef du gouvernement pour avoir une réponse concernant ses multiples revendications, dont un remaniement de l’Exécutif. Des voix du “parlement” istiqlalien se sont même élevées pour demander un retrait du gouvernement. Et ce n’est pas tout. Fort du soutien de l’ancien Premier ministre Abbas El Fassi, qui a assisté aux travaux, Chabat pourra aussi compter sur les 100 membres du nouveau comité central dont une grande majorité lui est acquise. Et, cerise sur le gâteau, le poste nouvellement créé de président du conseil national est revenu à un autre de ses fidèles, en la personne de l’ancien ministre Taoufiq Hejira, qui était candidat unique.
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