En deux semaines, le ministre de la Communication a mis en place trois comités. Le premier doit se pencher sur les droits d’auteur, le second sur la numérisation des salles et le troisième sur le financement des festivals de cinéma.
Mustapha El Khalfi commence fort l’année 2013. Début janvier, il met en place un comité de suivi et de gouvernance du secteur des droits d’auteur et droits voisins. Parmi ses membres, Chakib Assimi, secrétaire général du syndicat libre des musiciens marocains, la chanteuse et députée Fatima Tabaâmrant, ainsi que les artistes Mohamed Darham et Khalil Belqas, plus connu sous le nom de DJ Van. Le comité a pour but de “réfléchir à une réforme, lutter contre le piratage et renouveler le contrat-programme avec le BMDA”, explique un communiqué du ministère. Une dizaine de jours plus tard, c’est au tour du cinéma d’être doté de deux comités. Le premier, dont la mission est de numériser les salles existantes et d’en créer de nouvelles, est présidé par Rachid Andaloussi, le fondateur de l’association Casamémoire. Le second, relatif au soutien et au financement des évènements cinématographiques, sera quant à lui présidé par Hassan Smili, homme de lettres et enseignant, et compte également parmi ses membres Ahmed Herzenni, le président du Conseil consultatif des droits de l’homme (CCDH). Leurs objectifs : améliorer l’exploitation et la distribution des productions marocaines. Trois chantiers de taille, que les militants culturels réclament depuis des années. Verra-t-on enfin le bout du tunnel ?
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