Théâtre. Dabateatr n’est pas mort

Non, la compagnie Dabateatr n’a pas arrêté ses activités. L’association installée à Rabat a simplement mis en pause son programme “Dabateatr Citoyen”, établi depuis octobre 2009 en partenariat avec l’Institut français de la capitale. Après trois ans de résidence, la troupe met en veille son rendez-vous mensuel à la salle Gérard Philippe pour mieux revenir (probablement en mars, sous une nouvelle forme) et se concentrer sur ses autres projets. Parmi eux, des ateliers et formations prodigués dans une dizaine d’écoles et de collèges, une résidence mensuelle avec l’Institut Goethe, mais, surtout, la mise en train de pièces de théâtre. Goullou, écrite par Driss Ksikes et mise en scène par Imane Zerouali, sera jouée le 12 janvier à Tétouan. Quant à Jaouad Essounani, fondateur de la compagnie, il se consacre aux répétitions de Hadda, pièce qu’il a écrite et mise en scène il y a quelques années, qu’il reprend et dont la première est prévue début février. “À une époque où l’on parle d’islamisme, cette pièce est une forme théâtrale qui interroge la religion sans l’offenser ni la bousculer, et se demande s’il y a un langage profane et sacré pour évoquer et s’adresser à Dieu”, nous confie son auteur. Bref, pas de quiproquo : Dabateatr est encore en vie.

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